Étude de faisabilité

Résumé des résultats des tests du point de vue de la HEIG-VD (avril 24) :

• En principe, la combinaison de deux ressources énergétiques durables (comme le soleil & le vent) dans un élément comme le SOLARRIG, qui permet la propulsion directe par l'énergie éolienne et la conversion de l'énergie solaire en énergie électrique pour la propulsion et les systèmes de bord, offre les avantages suivants par rapport aux "voiles seules" ou aux "panneaux solaires seuls" :

• • A) puisque la structure basculante et inclinable offre pratiquement toutes les configurations nécessaires pour la navigation traditionnelle,
  • B) tout en utilisant l'énergie du soleil, même à faible angle d'incidence (et en fournissant de l'ombre au mouillage ou au port tout en continuant à capter l'énergie solaire).
  • C) en raison de son angle, elle fournit également une portance afin de réduire la résistance au déplacement. Cela minimise l'enfoncement habituel de l'étrave dans les vagues hautes et augmente ainsi la sécurité.
• Cette forme de voile en forme de patte de crabe combinée à une technologie de pointe est ici le meilleur compromis pour transformer l'énergie éolienne en propulsion et l'énergie solaire en électricité. Cette forme traditionnelle dans le Pacifique Sud est particulièrement efficace, car les turbulences de l'air à proximité du bateau sont moins gênantes et le vent dans la partie supérieure permet une propulsion et une flottabilité d'autant plus efficaces. Il faut donc moins de surface de voile >> moins de matériel >> moins d'usure.

L'efficacité :

• Avec 25 nœuds de vent avant, le SOLARRIG offre plus du double de puissance que les moteurs électriques traditionnels.

L'optimisation :

• Si l'on considère les vents dominants, l'efficacité dépend de la courbure de l'aile : plus la courbure de la voile est élevée, plus l'efficacité est grande. D'après les simulations préliminaires, l'optimum est de 8%. Capture d'écran de la courbure optimale de l'aile.
• Un deuxième élément à prendre en compte est la "marge de manœuvre", qui est considérée comme égale à 0 dans la simulation, comme si le bateau se déplaçait sur des rails, ce qui n'est pas réaliste. Cela signifie que le catamaran, comme tout catamaran à voile, a besoin de deux quilles pour contrer la dérive. Ainsi, une partie de l'énergie latérale est transformée en propulsion.

Limites :

• Les limites de ce concept découlent de la géométrie du bateau en termes de taille et de topologie. Pour les bateaux plus grands, plusieurs SOLARRIG seront éventuellement montés l'un derrière l'autre, au lieu d'une très grande voile lourde.
• Ceci doit être élaboré au moyen du logiciel de configuration (= configurateur) et du logiciel de commande et d'alarme (= informateur et jumeau numérique) pour x navires.

Les inconvénients :

• Conceptuellement, il n'y a pas d'inconvénients, c'est le meilleur des deux mondes, un élément (SOLARRIG) étant utilisé pour la production d'énergie et la propulsion.

Preuve de concept :

• Le catamaran SUNsation 52, avec les essais prévus en Méditerranée et sur l'Atlantique, est une formidable plateforme pour une preuve de concept, qui peut être installée et testée en tant que taille intermédiaire entre les superyachts (80+ pieds) et le marché des catamarans de 30 à 45 pieds.